Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
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margot12- Messages : 17727
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macocotte- Messages : 11423
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Coucou, merci Aline pour tes avis
La série avec Wisting vaut le coup d'oeil, et je note le livre de Julia Malye.
La série avec Wisting vaut le coup d'oeil, et je note le livre de Julia Malye.
SerialLector- Messages : 19928
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Jaquie- Messages : 2601
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
38 Titre en un mot
Enquist, Anna – Démolition
Anna Enquist est le pseudo d'une néerlandaise née en 1945, pianiste et psychanalyste. Ses romans qui me séduisent tous parlent de femmes, de couples, de psychothérapie et de musique.
Celui-ci est le plus récent, paru en janvier 2024.
L'héroïne, Alice, quarante ans, est compositrice. Elle a eu du mal à se faire accepter dans un milieu resté presque exclusivement masculin. Sa carrière est une réussite.
Dans son couple, elle ne s'épanouit pas. Elle n'arrive pas à avoir l'enfant qu'elle désire, et son mari ne semble pas très concerné par ce projet (y compris au lit...).
Une étude psychologique brillante et passionnante qui remonte dans le passé d'Alice et exhume des souvenirs qu'elle avait involontairement occultés de sa mémoire.
Les descriptions des œuvres d'Alice sont faciles à suivre, et exemptes de termes trop techniques.
J'ai trouvé encore chez Anna Enquist un très grand plaisir de lecture. Pour moi ce livre est un coup de cœur (mais le titre en un mot a primé pour le choix du défi).
Enquist, Anna – Démolition
Anna Enquist est le pseudo d'une néerlandaise née en 1945, pianiste et psychanalyste. Ses romans qui me séduisent tous parlent de femmes, de couples, de psychothérapie et de musique.
Celui-ci est le plus récent, paru en janvier 2024.
L'héroïne, Alice, quarante ans, est compositrice. Elle a eu du mal à se faire accepter dans un milieu resté presque exclusivement masculin. Sa carrière est une réussite.
Dans son couple, elle ne s'épanouit pas. Elle n'arrive pas à avoir l'enfant qu'elle désire, et son mari ne semble pas très concerné par ce projet (y compris au lit...).
Une étude psychologique brillante et passionnante qui remonte dans le passé d'Alice et exhume des souvenirs qu'elle avait involontairement occultés de sa mémoire.
Les descriptions des œuvres d'Alice sont faciles à suivre, et exemptes de termes trop techniques.
J'ai trouvé encore chez Anna Enquist un très grand plaisir de lecture. Pour moi ce livre est un coup de cœur (mais le titre en un mot a primé pour le choix du défi).
Olivier303- Messages : 4952
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
23 Un roman feel-good
Giuliano, Serena – Felicitá
Paru en mars 24. 195 pages
Je ne sais pas si c'est exactement du feel-good, je ne connais pas grand'chose à cette catégorie.
Attention : le paragraphe suivant ne concerne pas la lecture choisie.
Pour remplir ce défi 23, j'ai d'abord essayé La résidence des ricochets, livre apprécié par blues et canou. Il m'est tombé très vite des mains. Tellement mal écrit et irréaliste. L'auteure, qui ne doute apparemment pas de son talent, répète à longueur de pages « trop bon, trop con », que je remplace par « trop nul, ridicule » pour garder la rime. Elle m'a énervée, celle-là.
Donc je suis passée à Serena Giuliano, la française née en Italie, que je n'avais jamais lue.
Elle écrit bien, moderne, cash, avec beaucoup d'incises en italien. C'est agréable à lire, sans prise de tête.
L'histoire de Valentina mélange la mort récente de sa très chère amie d'enfance, dont elle reste très éprouvée, et son métier qui l'enthousiasme. Elle organise des mariages fastueux, très chers, au bord du lac de Côme. Elle en raconte trois qui rythment les parties du livre, chacun d'eux se grippant par un gros grain de sable.
Donc ce livre, malgré le deuil initial, n'est pas morbide, et fait remonter Valentina vers la vie.
Giuliano, Serena – Felicitá
Paru en mars 24. 195 pages
Je ne sais pas si c'est exactement du feel-good, je ne connais pas grand'chose à cette catégorie.
Attention : le paragraphe suivant ne concerne pas la lecture choisie.
Pour remplir ce défi 23, j'ai d'abord essayé La résidence des ricochets, livre apprécié par blues et canou. Il m'est tombé très vite des mains. Tellement mal écrit et irréaliste. L'auteure, qui ne doute apparemment pas de son talent, répète à longueur de pages « trop bon, trop con », que je remplace par « trop nul, ridicule » pour garder la rime. Elle m'a énervée, celle-là.
Donc je suis passée à Serena Giuliano, la française née en Italie, que je n'avais jamais lue.
Elle écrit bien, moderne, cash, avec beaucoup d'incises en italien. C'est agréable à lire, sans prise de tête.
L'histoire de Valentina mélange la mort récente de sa très chère amie d'enfance, dont elle reste très éprouvée, et son métier qui l'enthousiasme. Elle organise des mariages fastueux, très chers, au bord du lac de Côme. Elle en raconte trois qui rythment les parties du livre, chacun d'eux se grippant par un gros grain de sable.
Donc ce livre, malgré le deuil initial, n'est pas morbide, et fait remonter Valentina vers la vie.
Olivier303- Messages : 4952
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scrabble4- Messages : 24648
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Il va falloir que je mette mon grain de sel pour La résidence des ricochets mais quand j'ai tellement de lectures avant
scrabble4- Messages : 24648
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Merci de ta visite, Oli. Lesquels as-tu lus de Serena Giuliano ?
Bonne soirée.
Bonne soirée.
Olivier303- Messages : 4952
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Les 4 précédents oui je suis vraiment fan et un niveau qui ne baisse jamais de l’un à l'autre. Il y avait même eu un film avec Venise n’est pas en Italie, perso j’ai trouvé le film bof
scrabble4- Messages : 24648
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Quand on a lu un livre avant de voir le film, le film paraît toujours trop superficiel, et nos images mentales ne coïncident pas avec celles du chef op'. Les exceptions sont rarissimes.
Bonne journée.
Bonne journée.
Olivier303- Messages : 4952
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
37 Les chapitres ont des titres
Fohr, Daniel – La vague qui vient
Livre de 2023. Ce livre a eu une bonne critique louant sa drôlerie, ce qui est exact.
L'auteur ne rate aucune occasion de se moquer de tout et surtout de son personnage principal.
Celui-ci, le narrateur, créateur de BD, se retire sur une île après un échec cuisant lors de la parution de son dernier ouvrage très ambitieux.
En bon observateur, il croque des portraits assez féroces des « Natifs », des « secondaires » comme les résidences du même nom, et des touristes, les trois composantes de la population de l'île dans « le village » et « le hameau ».
Le seul personnage tragique tranchant sur l'humour général est l'ancienne actrice, recluse dans son château.
Ces portraits lui serviront pour peindre dans la la salle des fêtes l'immense fresque que le maire lui a commandée.
Je me rends compte que cette intrigue ainsi résumée est irracontable, mais je vous assure qu'on sourit énormément et qu'on s'émeut aussi de la tendresse sous-jacente du narrateur. Des qualités à ne pas négliger.
Fohr, Daniel – La vague qui vient
Livre de 2023. Ce livre a eu une bonne critique louant sa drôlerie, ce qui est exact.
L'auteur ne rate aucune occasion de se moquer de tout et surtout de son personnage principal.
Celui-ci, le narrateur, créateur de BD, se retire sur une île après un échec cuisant lors de la parution de son dernier ouvrage très ambitieux.
En bon observateur, il croque des portraits assez féroces des « Natifs », des « secondaires » comme les résidences du même nom, et des touristes, les trois composantes de la population de l'île dans « le village » et « le hameau ».
Le seul personnage tragique tranchant sur l'humour général est l'ancienne actrice, recluse dans son château.
Ces portraits lui serviront pour peindre dans la la salle des fêtes l'immense fresque que le maire lui a commandée.
Je me rends compte que cette intrigue ainsi résumée est irracontable, mais je vous assure qu'on sourit énormément et qu'on s'émeut aussi de la tendresse sous-jacente du narrateur. Des qualités à ne pas négliger.
Olivier303- Messages : 4952
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
40 Secrets de famille
Garde, François – Mon oncle d'Australie
Paru en janvier 24. Un mélange de témoignage et d'un peu de roman.
Par hasard, François Garde apprend fortuitement de son père âgé l'existence d'un certain Marcel Garde. Ce Marcel est le frère du grand-père de l'auteur, son grand-oncle donc.
Voici les seuls faits que le père ait lui-même appris de son père et d'une tante. En 1900, Marcel Garde a 20 ans, il prépare son bac. Sa famille décide souverainement de le punir pour un délit ignoré en le bannissant le plus loin possible de sa Provence natale, en Australie, de façon à préserver l'honneur de la famille. Son petit frère, 10 ans, le grand-père de François, est le seul à éprouver du chagrin en le voyant partir pour ce voyage sans retour.
Lorsque François s'interroge sur cet inconnu, les personnes susceptibles d'avoir côtoyé Marcel ou de se souvenir de ce drame ont toutes disparu.
François imagine alors la première année de Marcel en Australie : roman vraisemblable pour suivre le trajet d'un immigrant sans relations. Il se retrouve dans la misère, ayant épuisé la toute petite somme allouée par la famille au bout de deux mois et malgré les privations qu'il s'impose. Et il peine à trouver un emploi, jusqu'à ce qu'il décide de se faire passer pour un anglais (l'Australie est une colonie anglaise) et de truquer son nom et ses motivations. Fin de la première partie.
Deuxième partie du livre.
François, obsédé par « son oncle d'Australie », ainsi qu'il l'a nommé, se lance dans quelques recherches, mais sans aboutir. Il décide cependant de décrire les rares réactions qui ont survécu dans la mémoire familiale. Il décrit aussi les générations précédentes depuis le père de Marcel, et l'influence négative que l'exil de l'aîné, qui aurait dû reprendre l'usine familiale, a eu sur le destin des autres. C'est ce que les italiens pourraient appeler de l'arte povera, fabriquer un livre à partir de matériaux minuscules et sans valeur. Il veut que son livre annihile enfin l'oubli et le déni.
Troisième partie.
François ayant fait relire son projet de livre par un ami, celui-ci lui propose un site où consulter des événements anciens de plus d'un siècle. Et là...
Livre passionnant, 204 pages, on ne peut imaginer mieux pour le défi 40.
Garde, François – Mon oncle d'Australie
Paru en janvier 24. Un mélange de témoignage et d'un peu de roman.
Par hasard, François Garde apprend fortuitement de son père âgé l'existence d'un certain Marcel Garde. Ce Marcel est le frère du grand-père de l'auteur, son grand-oncle donc.
Voici les seuls faits que le père ait lui-même appris de son père et d'une tante. En 1900, Marcel Garde a 20 ans, il prépare son bac. Sa famille décide souverainement de le punir pour un délit ignoré en le bannissant le plus loin possible de sa Provence natale, en Australie, de façon à préserver l'honneur de la famille. Son petit frère, 10 ans, le grand-père de François, est le seul à éprouver du chagrin en le voyant partir pour ce voyage sans retour.
Lorsque François s'interroge sur cet inconnu, les personnes susceptibles d'avoir côtoyé Marcel ou de se souvenir de ce drame ont toutes disparu.
François imagine alors la première année de Marcel en Australie : roman vraisemblable pour suivre le trajet d'un immigrant sans relations. Il se retrouve dans la misère, ayant épuisé la toute petite somme allouée par la famille au bout de deux mois et malgré les privations qu'il s'impose. Et il peine à trouver un emploi, jusqu'à ce qu'il décide de se faire passer pour un anglais (l'Australie est une colonie anglaise) et de truquer son nom et ses motivations. Fin de la première partie.
Deuxième partie du livre.
François, obsédé par « son oncle d'Australie », ainsi qu'il l'a nommé, se lance dans quelques recherches, mais sans aboutir. Il décide cependant de décrire les rares réactions qui ont survécu dans la mémoire familiale. Il décrit aussi les générations précédentes depuis le père de Marcel, et l'influence négative que l'exil de l'aîné, qui aurait dû reprendre l'usine familiale, a eu sur le destin des autres. C'est ce que les italiens pourraient appeler de l'arte povera, fabriquer un livre à partir de matériaux minuscules et sans valeur. Il veut que son livre annihile enfin l'oubli et le déni.
Troisième partie.
François ayant fait relire son projet de livre par un ami, celui-ci lui propose un site où consulter des événements anciens de plus d'un siècle. Et là...
Livre passionnant, 204 pages, on ne peut imaginer mieux pour le défi 40.
Olivier303- Messages : 4952
Date d'inscription : 17/05/2018
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Merci Aline (ou pas)
"Mon oncle d'Australie" a court-circuité mon planning ! Je viens de le terminer avec mon café du petit-dej (froid d'ailleurs) au lieu de faire le ménage et les courses... Superbe. J'ai beaucoup aimé
"Mon oncle d'Australie" a court-circuité mon planning ! Je viens de le terminer avec mon café du petit-dej (froid d'ailleurs) au lieu de faire le ménage et les courses... Superbe. J'ai beaucoup aimé
Jaquie- Messages : 2601
Date d'inscription : 06/03/2016
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Merci Jaquie.
Pour le ménage, on peut toujours procrastiner sans risque. Les courses, c'est plus craignos, faut quand même pas affamer ton chéri !
Je suis contente que nos avis se rejoignent sur Garde dont j'avais adoré "Marcher à Kerguelen". Il me semble que macocotte avait aimé "Ce qu'il advint du sauvage blanc".
Un grand écrivain aux talents très variés.
Bises
Pour le ménage, on peut toujours procrastiner sans risque. Les courses, c'est plus craignos, faut quand même pas affamer ton chéri !
Je suis contente que nos avis se rejoignent sur Garde dont j'avais adoré "Marcher à Kerguelen". Il me semble que macocotte avait aimé "Ce qu'il advint du sauvage blanc".
Un grand écrivain aux talents très variés.
Bises
Olivier303- Messages : 4952
Date d'inscription : 17/05/2018
Localisation : Sud de la France
Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Bonjour ! je te prends tes deux derniers. Merci ou pas
thisbe- Messages : 3721
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Merci de ton passage ici, thisbe. Tant pis si ta PAL se plaint.
Olivier303- Messages : 4952
Date d'inscription : 17/05/2018
Localisation : Sud de la France
Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Je viens de finir le livre de Gabert. Bientôt mon avis .... merci Aline
margot12- Messages : 17727
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scrabble4- Messages : 24648
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Merci Oli pour ce tableau qui ressemble à du Edward Munch.
Mon dernier livre commencé a pour personnage principal Oli, mais c'est une fille.
Mon dernier livre commencé a pour personnage principal Oli, mais c'est une fille.
Olivier303- Messages : 4952
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
46 Une région dans le titre
Cazalas, Marie – Rentrée mortelle dans les Landes
Je ne vais pas être du tout objective. Ce petit polar régional se passe à Dax et aux environs. J'y retrouve des lieux que je connais parfaitement, les patronymes landais aussi, et même le milieu de l'enseignement. C'est bien sûr une grande partie de l'intérêt que j'ai pris à cette lecture.
Cela mis à part, l'enquête sur plusieurs meurtres, aux racines remontant loin dans le passé, est menée par un policier très sympathique.
Vous l'aurez compris, ce livre ne casse pas trois échasses à un tchancaïre (danseur sur échasses dans les groupes folkloriques landais). Mais l'intrigue où il y a autant de morts que dans une tragédie de Shakespeare se laisse lire très agréablement, jusqu'à un dénouement surprenant. Marie Cazalas, landaise évidemment, a bien travaillé.
Cazalas, Marie – Rentrée mortelle dans les Landes
Je ne vais pas être du tout objective. Ce petit polar régional se passe à Dax et aux environs. J'y retrouve des lieux que je connais parfaitement, les patronymes landais aussi, et même le milieu de l'enseignement. C'est bien sûr une grande partie de l'intérêt que j'ai pris à cette lecture.
Cela mis à part, l'enquête sur plusieurs meurtres, aux racines remontant loin dans le passé, est menée par un policier très sympathique.
Vous l'aurez compris, ce livre ne casse pas trois échasses à un tchancaïre (danseur sur échasses dans les groupes folkloriques landais). Mais l'intrigue où il y a autant de morts que dans une tragédie de Shakespeare se laisse lire très agréablement, jusqu'à un dénouement surprenant. Marie Cazalas, landaise évidemment, a bien travaillé.
Olivier303- Messages : 4952
Date d'inscription : 17/05/2018
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
42 Un prénom épicène
Izner, Claude – [Victor Legris 01] – Mystère rue des Saints Pères
Un prénom épicène, mais il s'agit d'un pseudo pour ces deux sœurs bouquinistes et libraires qi ont écrit ensemble une nouvelle série sur les mystères parisiens à la fin du XIXe siècle.
D'ailleurs le héros, Victor Legris, est lui aussi libraire, spécialisé en livres rares.
Livre paru en 2003.
J'avais commencé la série, mais pas dans l'ordre. Voulant rétablir la chronologie, j'ai essayé ce livre en audio avant de revenir vers l'epub. Le lecteur de l'audio a un ton assez pontifiant. Surtout il fait absolument toutes les liaisons, très zéxagérées et tout à fait tinharmonieuses. Je ne lui jette pas la pierre. Ce livre fait partie de la bibliothèque sonore de l'association Valentin Haüy, destinée aux aveugles et malvoyants, et je suppose que le lecteur était bénévole et plein de bonne volonté.
Paris 1889. L'exposition universelle se déploie au pied de la toute neuve tour Eiffel.
(L'anecdote est donc contemporaine de celle des Voyageurs de l'impériale d'Aragon, dont le célèbre incipit n'est autre que « Oh, quelle horreur ! » s'écria Paulette , l'horreur étant la tour Eiffel...)
C'est justement sur la tour et dans l'exposition que plusieurs personnes meurent, criant juste avant de s'effondrer qu'une guêpe les a piquées à l'arrière du cou.
Victor Legris va devoir démêler ce mystère. Ce personnage, très cultivé, pas bien flamboyant comme son nom l'indique, est à la fois courageux, voire téméraire, et paniqué par les soupçons qu'il pense peser sur ses proches.
Un héros sympathique et un polar très classique.
Izner, Claude – [Victor Legris 01] – Mystère rue des Saints Pères
Un prénom épicène, mais il s'agit d'un pseudo pour ces deux sœurs bouquinistes et libraires qi ont écrit ensemble une nouvelle série sur les mystères parisiens à la fin du XIXe siècle.
D'ailleurs le héros, Victor Legris, est lui aussi libraire, spécialisé en livres rares.
Livre paru en 2003.
J'avais commencé la série, mais pas dans l'ordre. Voulant rétablir la chronologie, j'ai essayé ce livre en audio avant de revenir vers l'epub. Le lecteur de l'audio a un ton assez pontifiant. Surtout il fait absolument toutes les liaisons, très zéxagérées et tout à fait tinharmonieuses. Je ne lui jette pas la pierre. Ce livre fait partie de la bibliothèque sonore de l'association Valentin Haüy, destinée aux aveugles et malvoyants, et je suppose que le lecteur était bénévole et plein de bonne volonté.
Paris 1889. L'exposition universelle se déploie au pied de la toute neuve tour Eiffel.
(L'anecdote est donc contemporaine de celle des Voyageurs de l'impériale d'Aragon, dont le célèbre incipit n'est autre que « Oh, quelle horreur ! » s'écria Paulette , l'horreur étant la tour Eiffel...)
C'est justement sur la tour et dans l'exposition que plusieurs personnes meurent, criant juste avant de s'effondrer qu'une guêpe les a piquées à l'arrière du cou.
Victor Legris va devoir démêler ce mystère. Ce personnage, très cultivé, pas bien flamboyant comme son nom l'indique, est à la fois courageux, voire téméraire, et paniqué par les soupçons qu'il pense peser sur ses proches.
Un héros sympathique et un polar très classique.
Olivier303- Messages : 4952
Date d'inscription : 17/05/2018
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Merci de tes avis Aline...
margot12- Messages : 17727
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
Je n'aime pas vraiment ces auteures. Mais c'est vrai que ça rentre très bien dans ce défi!
Bonne journée
Bonne journée
thisbe- Messages : 3721
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Re: Papier, liseuse, audio, qu'importe le format pourvu qu'on ait l'ivresse
C'est bien un Munch Aline
Et bien ta lecture avec Oli ?
Et bien ta lecture avec Oli ?
scrabble4- Messages : 24648
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