Bienvenue dans la PALtrice reloaded 2024

Merci thisbe pour ta présentation de la trilogie de Corfou.
ça donne envie de s'y plonger

Bon, vraisemblablement j'ai du croire que ma pal était vide car j'ai pris ta trilogie... dois je vraiment te remercier Thisbe ?

Oui Margot !
Vous allez passer un très bon moment avec le jeune Gerry et sa famille et toutes les bestioles qu'il ramasse...

4/ Un auteur disparu



Des bergers à la peau tannée et des comtesses enfarinées, des chiens en pagaille, des olives juteuses et des amandiers en fleur, des criques secrètes et des grenouilles de toutes dimensions. Gerald Durrell raconte l’âge d’or que représenta pour lui la parenthèse corfiote et revient sur les prémices d’une vocation de naturaliste. Stimulant et ensoleillé, Le Jardin des dieux plonge le lecteur dans un bouillon de curiosités qui se lit comme un hommage à la famille autant qu’au règne animal. Le Jardin des dieux est le troisième volet de la «Trilogie de Corfou».

Dernier volet des souvenirs d'enfance de Gerald Durrell, ce tome suit le même principe que les précédents: pas de respect d'une chronologie quelconque mais il raconte des histoires concernant des animaux et des visiteurs qui sont venus dans leur deuxième villa, la plus grande, louée pour accommoder les invités de Larry. On y assiste notamment à un combat épique entre un gecko, une mante religieuse et un scutigère véloce (beûrk), tranché brutalement et efficacement par un crapaud, et à l'arrivée de douze chiens dans une famille où on en compte déjà trois ... La famille quant à elle vit au rythme des événements (le retour du roi ! rien à voir avec Tolkien) et des invités plus ou moins indésirables de Larry et même de Margot : un Turc veut en faire sa quatrième épouse ('Ce que tu peux manquer d'ouverture d'esprit Mère!'), un comte français insupportable (l'ami d'un ami d'un ami) et enfin Prince Jeejeebuoy dont la magnifique fête d'anniversaire clôture l'ensemble.
Le jardin des dieux est résolument nostalgique, à peine une allusion au fascisme transparaît dans le retour du roi. Un temps béni dans un lieu magnifique.

Moi aussi, j'ai énormément aimé cette trilogie Beaucoup de charme !

Je prends aussi. Merci Thisbe

On a besoin de soleil et de bonne humeur ces temps-ci. Il ne faut pas s'en priver

5. Premier et dernier livre d'un auteur ou il faut savoir s'arrêter



Unique ouvrage et publié à titre posthume de Margaret Durrell, grande sœur de Gerald : on reste en famille !  j'ai voulu prolonger le plaisir en suivant les aventures de Margaret qui se situent à la fin de la décennie suivant la trilogie de Corfou. C'est agréable de jouer au "que sont-ils devenus?" dix ans après, surtout qu'une guerre mondiale est passée par là.
Passée cette curiosité, j'ai plutôt été déçue par l'ouvrage. Comparaison n'est pas raison, mais là où Gerald a réussi à m'emmener sur trois volumes sans jamais me lasser, Margaret n'y est pas parvenue avec un seul. Même l'histoire d'amour naissante avec son peut-être futur ex-second-mari m'a laissée de marbre. La succession de personnages qui se veulent hauts en couleurs avec une narratrice qui se met en scène et brasse beaucoup de vent m'a finalement plutôt ennuyée, malgré la ménagerie apportée par Gerald. Je vais attendre un peu avant de m'attaquer à l'écrivain de la famille, Lawrence.

Sympa comme idée de challenge reformulé et incroyable vous êtes 4 a avoir lu le même auteur dans un même laps de temps

37/ Les chapitres ont un titre



18 juin 1960, Paris. Désiré, jeune orphelin et journaliste débutant à France-Soir, se retrouve malgré lui au coeur d'une ténébreuse affaire qui va changer sa vie.
Quinze héros de la France combattante choisis à la Libération font leur entrée solennelle dans la crypte du mont Valérien, ainsi que l'a voulu le général de Gaulle. C'est un grand moment d'histoire nationale. Pourtant, dans l'ombre, c'est le branle-bas de combat : il semblerait qu'un traître, Robert B., figure parmi les cercueils.
Pour Désiré, le scoop de sa vie se transforme vite en un engrenage bien plus complexe qu'il ne l'avait imaginé. Coups bas, menaces... on veut le faire taire. Aidé de l'énigmatique résistant Henri de Prévôté, de son ingénieuse fiancée Colette ou encore d'un fantasque patron de bistrot, l'apprenti reporter ira jusqu'au bout pour percer le mystère de ce secret d'État, quitte à se voir confronté aux zones d'ombre de son propre passé.
Sous les allures d'un roman policier plein d'humour, Nathalie Saint-Cricq nous conte l'histoire vraie, inédite jusque-là, de l'affaire qui secoua la France des années soixante et les arcanes du pouvoir gaulliste.

Ce roman historique m'a un petit peu déçue. Je ne m'attendais pas à ce que la part romanesque concernant le jeune journaliste l'emporte sur l'histoire du Mont-Valérien. Cette petite déception mise à part, l'auteure nous plonge dans cette France de 1960 avec le Général à la tête du pays et le SAC qui fait les sales besognes du gaullisme. Elle nous livre aussi une vision nuancée de la France qui se voulait résistante. On n'échappe pas à une lecture contemporaine des événements lorsqu'un de ses personnages dénonce le patriarcat ou un autre déplore le racisme qui a présidé au choix du remplaçant du traître dans son caveau. Par contre, l'humour annoncé sur la quatrième de couverture m'a échappé. A moins qu'il ne s'agisse des tentatives philosophiques du chat et du serin de Désiré, auquel cas je suis passée à côté.

thisbe a écrit: Je vais attendre un peu avant de m'attaquer à l'écrivain de la famille, Lawrence.

J'ai lu "le quatuor d'Alexandrie" de Lawrence, il y a bien longtemps, et je crois que je suis complètement passée à côté. J'ai ce souvenir d'une lecture interminable où il ne se passe pas grand-chose ! Je vais attendre que tu te plonges dedans avant de le relire

Jaquie a écrit:

thisbe a écrit: Je vais attendre un peu avant de m'attaquer à l'écrivain de la famille, Lawrence.

J'ai lu "le quatuor d'Alexandrie" de Lawrence, il y a bien longtemps, et je crois que je suis complètement passée à côté. J'ai ce souvenir d'une lecture interminable où il ne se passe pas grand-chose ! Je vais attendre que tu te plonges dedans avant de le relire

Moi aussi j'ai lu tout le quatuor d'Alexandrie à l'époque où je supportais mieux les très longues lectures, et j'avais beaucoup aimé. Pas sûr que j'aurais le courage de le relire.
Bises Jaquie et thisbe.

Je commencerai (un jour) par le premier tome et je vous dirai ce que j'en penserai. Ne soyez pas trop pressées, je vais faire une pause avec la famille Durrell pour quelque temps.

7. Plus de 500 pages
Ici, une intégrale de 794 pages:

4 volumes :
Fourrure et forêt noire
Tartan et tarte Tatin
Pugilat et pavlova
Surnaturel et brioche cannelle

Bon appétit !

Voici le pitch du tome 1 :
Je m'appelle Lola Gabast et je suis pâtissière dans la ville rose, Toulouse. Le dernier trimestre de l'année sonne pour moi le départ d'un marathon frénétique durant lequel je renonce au sommeil et à toutes formes de vies sociales pour parvenir à boucler mes commandes.
Je ne suis pas une débutante. Cette année j'ai paré à toutes les éventualités pour que ma pâtisserie atteigne des sommets.
Du moins, c'est ce que je croyais..
Que faut-il faire quand on trouve un loup garou tripode dans sa poubelle ?
Et comment on accueille l'hériter du clan de magiciens le plus puissant de la ville ?
Mais surtout, existe-t-il une cafetière assez grande pour survivre ?

J'ai bien aimé cette série fantastique. Les surnaturels ont fait leur coming-out en 1985, ne pouvant décidément laisser Homo sapiens deux fois continuer à saccager la planète sans rien dire.
Voilà le prélude de cette série fantastique et bit-lit qui commence dans la Ville rose et s'achève dans les Highlands après un passage intense chez Baba Yaga.
L'aventure est menée tambour battant avec des bagarres, des batailles, des intrigues politiques et un histoire d'amour. L'ensemble est prenant et j'ai passé un agréable moment.

26/ En rapport avec la mythologie : nordique et aztèque



Que fait un garou écossais à Tijuana ? Il s’adonne à des salsas endiablées ? Il savoure la gastronomie locale en s’enivrant de tequila ?
Que nenni, Erwann n’a pas quitté sa terre natale pour travailler son bronzage mais bien pour traquer l’assassin de son homologue américain. Peu de créatures sont capables de réduire en cendre un garou sans laisser aucune trace mais elles sont encore moins nombreuses à pouvoir échapper à un écossais de mauvaise humeur.
Garant de l’ordre, adepte de la discipline, l’Alpha d’europe débarque au Mexique accompagné de sa fidèle Sentinelle aussi sympathique qu’un tas de parpaings.
Entre alliés non désirés et l’avalanche de contrariété qui lui tombe sur le coin du museau, Erwann parviendra-t-il à trouver le coupable ?

C'est un spin-off de la série précédente, se passant une dizaine d'années après. Je l'ai lu sans déplaisir et j'attends la suite (pas le tome suivant mais celui d'encore après car visiblement les tomes 2 et 3 de cette nouvelle série s'enchaînent).
spoiler : pas de love story dans cette série, c'est agréable pour de la bit-lit.

39. Miousik makes ze people come touguézeur, yeaaah!



En Égypte, on aime dire que deux choses sont éternelles : les pyramides et Oum Kalthoum.
Charles de Gaulle la surnommait « la Dame » et Maria Callas, « la voix incomparable ». Mais comment cette jeune fille paysanne, empêchée d’aller à l’école faute de moyens, obligée de se grimer en garçon pour chanter, est devenue une immense diva et icône mondiale ?
Ce roman graphique retrace le parcours exceptionnel de la chanteuse égyptienne, symbole de l’émancipation des femmes.

Merci Rémi !
J'ai découvert Oum Kalthoum grâce à Daniel Pennac il y a bien longtemps. La ferveur qu'elle suscitait et suscite encore est difficile à concevoir à une époque où un fait divers chasse une guerre à la vitesse d'un clic sur Internet.
Cette biographie dessinée retrace le parcours de ce Rossignol égyptien. J'aime le dessin, simple, sans fioritures, qui convient bien à cette grande dame. Par contre la narration est plate. La modernité d'Oum Kalthoum est avancée timidement, presque en s'excusant : en se mariant à 53 ans, elle a exigé un contrat de mariage et le droit de demander le divorce. le contraste qui aurait pu être fait avec le destin de sa soeur qui n'est plus visible passé le moment où la carrière d'Oum Kalthoum décolle ou des autres femmes de sa génération est à peine suggéré. C'est bien dommage.

21. Graphik

Il m'a fallu un mois pour le lire, non pas parce que c'est compliqué mais parce que je l'ai eu à Noël et Noël, il y a la famille :
"Oh! Qu'est-ce que tu lis thisbe?
-Charb!
-Fais voir."
Ce "fais voir" est responsable du fait que j'ai mis autant de temps pour le lire.
L'ouvrage récupéré, j'ai pu faire un sondage : mon frère, discret comme toujours, a souri. Mon père est parti dans les souvenirs de telle ou telle affaire concernant je ne sais plus quel homme politique (merci pour cette leçon d'histoire immédiate!). Mon fils, 20 ans, n'a pas reconnu tout le monde et ma fille s'est demandée pourquoi ces Simpsons étaient si bizarres.
J'ai envie de reprendre à mon compte le cri de Riss : "Charb, tu fais chier. Qu'est-ce que tu fous? On a encore besoin de caricatures! On a encore besoin de ton humour! On a encore besoin de tes vannes!"
Merci d'avoir publié ces dessins qui relatent les grandes et petites histoires de la V° république et de ne jamais laisser oublier que la liberté d'expression c'est aussi la liberté d'offenser.

et me voilà novice :

bravo Thisbe

Ouf je passe sans rien prendre
Bravo thisbe
Je suis d'accord avec Riss sans ch devant

Ouf nous sommes en février

humour noir...

Bravo thisbe.

Bravo à la nouvelle novice 2024

12. Moins de 200 pages : en fait un libelle de 60



Un livre d'actualité ! J'ai regardé, comme je l'ai dit dans les Blablas, la panthéonisation de Missak Manouchian et de son épouse. Ses compagnons ont été cités, certains racontés... Annette Wieviorka dénonce dans ce livre la mise en lumière d'un couple qui va laisser dans l'ombre ceux moins "glamour" parmi les résistants étrangers morts pour la France. Elle revient sur la composition de l'affiche et sur la volonté profondément antisémite qui y a présidée... volonté quelque peu écartée dans la volonté du président de mettre à l'honneur le couple Manouchian, survivant d'un premier génocide.
Annette Wieviorka relance en historienne rigoureuse l'éternel débat de la mémoire et de de l'histoire. A trop vouloir la simplifier, puisque notre jeunesse ne retient plus grand-chose, trop fascinée par ses écrans, on risque de lui faire perdre son sens.